Repas (je l’ai encore sur l’estomac), télé (The Team, la fin du septième épisode et le huitième dans la foulée – j’ai l’impression que c’était le dernier), C dans l’air (Trump à quelques jours des mid-terms ; il ne s’est pas dit grand-chose de plus qu’à l’accoutumée – s’y trouvait cette journaliste spécialiste des États-Unis dont je ne me souviens jamais du nom et à qui je trouve beaucoup de charme malgré les rides qui se sont déjà bien attaquées à son visage). Mais entre le repas et la télé, il y a eu W et le souvenir d’enfance. Je l’avais entamé en fin d’après-midi. J’avais déjà eu l’intention de le relire suite à la lecture qu’a fait Innocent de Souvenirs de France. Ma première lecture de W m’était alors revenue à la mémoire. C’est de mettre Espèces d’espaces à sa place qui m’a décidé. Je n’en ai évidemment pas la moindre souvenir, si ce n’est – encore que ça ne soit pas vraiment du domaine du souvenir – que j’y avais trouvé de fortes similitudes avec SdF : W, tout d’abord (pourquoi W, au fait, chez lui comme chez moi – mais chez moi c’est W. ?), le village, et puis le titre, bien sûr... C’est très étrange : deux parties en alternance, deux narrateurs (le premier qui sera évacué une fois W mis en scène), une histoire qui s’amorce, celle de W justement, et l’histoire de Perec lui-même, lui, sa famille, ses origines, en bref : ses souvenirs d’enfance. Où cela va-t-il ? J’ai du mal à lire sa propre biographie – j’ai même sauté quelques passages –, je n’en vois pas le sens, la raison d’être ; et c’est assez mal fichu, confus, mal lisible dans la mesure où il accumule les notes de bas de page – qui, du reste, n’en sont pas puisqu’elles sont reléguées en fin de chapitre et en un corps identique au texte – et c’est extrêmement laborieux. Les détails liés à sa propre vie (tels qu’ils sont présentés) ne m’intéressent pas, et, je pense, sont inintéressants – car il n’a pas su les rendre intéressants. J’attends de voir ce qu’il va en faire. (Et ce n’est pas très bien écrit…) J’y retourne…

 

1er novembre 2018