Marguerite est rentré de Paris en fin de soirée (elle y était allée pour son visa), nous avons rapidement mangé avec Samson (qui s’est lancé dans l’un de ses monologues au sujet de l’Afrique, de la colonisation, des méfaits des Blancs, la vaisselle y a coupé court) ; je suis monté, ai tenté de poursuivre Perec, me suis couché à minuit pour me lever avant l’aube pour les conduire à la gare (« à tout à l’heure ! » m’a dit Samson ; il l’accompagne à l’aéroport, puis va revenir – on ne sait toujours pas quand il va partir, s’il part), je me suis recouché. Après le petit déjeuner, j’ai tenté de poursuivre Perec, mais la pensée du retour imminent des enfants m’en a empêché… (« Notre palace, c’est ici ! » a dit Samson à un moment donné. Nous lui avions dit qu’il aurait peut-être été plus judicieux qu’ils passent la nuit à Paris plutôt que de faire l’aller et retour pour se lever à l’aube ; il a dit : « oui, ça serait bien de passer la nuit dans un palace à Paris » avant d’ajouter « mais notre palace, c’est ici ». En effet, quatre mois logés, nourris et « blanchis »)