Je l’ai entamé. Deux méthodes de lecture : le lire normalement, comme si de rien n’était, ou traquer la faille (en sachant qu’elle n’existe pas – mais n’ai-je pas entendu dire un jour qu’elle y était, qu’à l’image du tapis persan, de Marceau chez Brooks, il y fallait un défaut ?). Il n’empêche que ce ne sera sans doute pas facile de l’ignorer et que la lecture se situera sans aucun doute entre les deux, ou allant de l’une à l’autre. Je remarque déjà que je ne peux m’empêcher de repérer les ficelles, les trucs, les pirouettes, les déhanchés de toréador pour ne pas y tomber : « un coup d’yatagan », « la Davis-Cup » ou pour contourner un « et » : « il mouilla un gant qu’il passa sur son front, sur son cou » (et son nez, alors ?). Et, tiens, à l’instant, un douteux « au fur qu’il s’absorbait »...

 

1er décembre 2008