Il reposait sur mon bureau dan l’attente de ma décision, le lire (ou pour le moins le parcourir) ou le ranger directement dans la marcellothèque. Je l’ai agrippé, feuilleté. C’est composé de larges extraits, de notes, d’analyses, d’exercices, de citations. J’ai pris une phrase au hasard qui s’est enchaînée avec la suivante et très vite, j’ai été emporté. J’ai tout éteint, suis allé au lit où, de nouveau, je l’ai ouvert au hasard pour en lire de larges passages. Quelle langue magnifique. Mon cœur en battait plus vite. C’est prodigieux... Je relève le passage de la description de l’un des travails (peintures, fresques) de Giotto à Padoue, celui au « tire-bouchon » qui m’a fait trembler. C’est « tire-bouchon » qui m’a fait trembler…(Je n’en retrouve plus la trace...) C’est tellement bon d’écrire à la main…
16 mai 2011