« Le temps s'améliorant dans l'après-midi, l'air a pris une coloration dont les teintes étaient exactement celles des premiers jours de mai l'année dernière, ces premiers jours emplis de la douceur du soleil et de la force d'elle. Cette présence de la couleur ajoutée à ma nervosité, identique à celle que j'ai tant connue durant ces jours, puis les suivants, m'a certifié que pas un mois, pas un jour ne s'était écoulé, que j'étais en mai de l'année dernière, que je venais de la rencontrer et me perdais dans son absence et dans l'édifiante recherche des divers moyens de la retrouver. C'était exactement cela, j'y étais, et davantage après l'appel qui n'avait eu d'autre motif et d'autre but que d'établir un stratagème me permettant de l'approcher. Tout recommençait... »