À l’image du Ballard¸figurent quelques pages additives au sujet de l’auteur, sa biographie, la manière dont s’est fait le livre qui, j'aurais pu m’en douter, est en grande partie autobiographique, Sylvia qui, effectivement, a connu cette période de dépression adolescente (encore que la narratrice me semble être atteinte d’un mal d’un autre type qui aurait davantage à voir avec des troubles d’ordre mental), les psychiatres, l’internement et les inévitables traitements aux électrochocs de l’époque (auxquels je ne parviens pas encore tout à fait à croire, croire que cela ait pu exister, croire que dans des cerveaux normalement constitués ait pu naître cette idée de traitement de l’ordre de la folie pure, croire que de ces mêmes cerveaux ait pu naître la conviction des vertus thérapeutiques dudit traitement – et la narratrice tout comme Sylvia avait à peine vingt ans à cette époque). Sylvia Plath s’est suicidée des années plus tard. Je le savais. Du coup (encore qu’il n’y ait pas de lien de cause à effet), j’ai repensé à son journal que je n’ai toujours pas entamé...