ANTES ME PARECÍA TODO BIEN
ahora todo me parece mal
un teléfono viejo de campanilla
bastaba para hacerme el sujeto más feliz de la creación
un sillón de madera - cualquier cosa
los domingos por la mañana
me iba al mercado persa
y regresaba con un reloj de pared
-es decir con la caja del reloj-
y las correspondientes telarañas
o con una victrola desvencijada
a mi cabañisima de La Reina
donde me esperaba el Chamaco
y su señora madre de aquel entonces
eran días felices
o por lo menos noches sin dolor
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AVANT TOUT ME PARAISSAIT BIEN
aujourd’hui tout me paraît mal
un vieux téléphone à sonnerie
suffisait à faire de moi l’homme le plus heureux de la création
un fauteuil en bois – n’importe quoi
les dimanches matin
j’allais au marché persan
et revenais avec une horloge
– c’est-à-dire avec la caisse de l’horloge –
et les toiles d’araignée à l’avenant
ou avec un phonographe déglingué
à ma minuscule cabane de La Reina
où m’attendait Chamaco
et son canon de femme de ce temps-là
c’étaient des jours heureux
ou pour le moins des nuits sans douleur
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