Je suis rentré sous la pluie, temps exécrable. J’étais vaseux, n’ai pas fait grand-chose, étais incapable de m’attacher à quoi que ce soit. Pourtant, je ne sais comment, ma main s’est tendue vers la gauche de mon bureau où se trouve le recueil des poèmes de Parra (je n’ai toujours pas achevé la traduction). Dessous deux chemises de Mai, le 31 août et le 1er septembre ; je les avais complètement oubliées. J’ai ouvert la première ; j’en avais déjà commencé les corrections, ai poursuivi la lecture en corrigeant et viens de finir de les reporter à l’écran. J’entamerais bien le 1er septembre…)
13 décembre 2014