J’ai terminé (la lecture). Laura m’avait demandé de lui donner mon avis. Qu’est-ce que j’en pense ? Pas de mal, plutôt du bien, sans pouvoir affirmer que j’aime, que ça me plaît. Il y a des équivalents, d’autres poètes comme lui qui ont parcouru le siècle (l’autre), dadas et surréalistes en tête, en laissant derrière eux de ces textes. Ça me plaît parce que c’est libre, éclaté, et aussi parce qu’il s’agit d’une autre langue que la mienne et que s’y ajoute un peu de sel d’exotisme (quoi que l’on fasse, il s’agit d’exotisme – même dans sa propre langue), mais aussi la part d’insaisissable, d’obscurité (parce qu’il s’agit d’une autre langue) qui, en l’occurrence, dans le cas de la poésie, est sans doute indispensable : la poésie, ou genre assimilable, est sans doute plus « belle » dans une langue que l’on ne connaît pas, ou qui restera de toute façon inaccessible même si on la connaît. Ça devient un objet lumineux, un insecte qui fascine par sa lumière et que l’on cherche à attraper en vain. Je vais tout de même tenter d’en faire une traduction...

(Par ordre alphabétique...)

 

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