J’ai passé le reste de l’après-midi entre Proust et Marcel : les livres sur le site d’une part, tant de choses niaises et mal fichues, impardonnables même si elles datent d’il y a près de trente ans – mais c’est tiré de lettres à Marcel et le ton est forcément très relâché (à ce propos, La Fugitive ne comporte pas d’ex-libris, et j’ai du mal à croire que sa lecture date d’il y a plus de trente ans ; mais y figure un marque-pages avec quelques notes ; je découvrirai son contenu à la fin de cette lecture-ci ; il n’y a donc aucune autre trace de la lecture précédente, même pas le souvenir, sinon celui d’un choc frontal et cérébral [mais il est possible que j’en aie parlé dans mes lettres à Marcel – oui, mais c’est lui qui les a : après tant d’années de silence entre nous, je ne vais tout de même pas l’appeler ou lui écrire pour lui demander de consulter mon courrier – qu’il n’a peut-être plus –, si ?]), Albertine d’autre part… Je reviens d’une longue promenade sur la plage, suis épuisé…
30 juin 2018