Un immense porte-containers passe à l’horizon, avec une inscription, un nom, en capitales blanches ; mais je n’arrive pas à la déchiffrer (et la mise au point avec la grande focale est extrêmement délicate à manier ; il faudrait que les jumelles soient parfaitement immobiles, fixées sur un trépied)… Je lis Albertine (je préfère Albertine disparue à La Fugitive ; du reste, j’ai pris l’autre exemplaire du texte que je possède, Albertine disparue chez Folio ; j’avais pensé faire une lecture en parallèle, mais ça serait trop laborieux – pas vraiment, en définitive ; je pense que c’est simplement parce que j’en ai la flemme et suis impatient d’arriver à Venise – ; la « version » Flammarion comporte de multiples notes dont certaines m’emmènent du côté de l’autre pour vérification). Des motos passent en pétaradant