« Orton et Halliwell sont morts aux premières heures du 9 août 1967. Le côté droit de la tête d'Orton avait été défoncé par un marteau qui reposait sur son dessus-de-lit. Son crâne portait la marque de neuf coups qui, d'après le coroner, suggéraient la frénésie. Il y avait du tissu cérébral et du sang à la tête du lit, sur la literie et sur le plafond. Ses mains et ses bras ne portaient aucune marque. Halliwell gisait nu au centre de la chambre. Il avait ôté sa veste de pyjama souillée qui reposait sur la chaise du bureau. La partie supérieure de sa poitrine et de sa tête étaient éclaboussées de sang. Près de lui, sur le sol, se trouvait un verre et une boîte de jus de raisin à l'aide duquel il avait avalé vingt-deux Nembutals. Halliwell est décédé en premier. Lorsqu'on les a découverts, la rigor mortis avait fait son uvre hormis sur les bras d'Halliwell ; les draps d'Orton étaient encore chauds. Sur le bureau, la police a trouvé cette note : Si vous lisez son journal, tout s'expliquera. K.H. P.S. Tout particulièrement la dernière partie. »
Cette note n'a fait qu'intensifier l'effet de choc que je venais de connaître... Il est étrange comment, du fait de cette nouvelle, le journal et son auteur a pris une toute autre dimension en moi...