136 NYCTHÉMÉRAL ? Et s’il expliquait ?...

« […] il entreprend une descente cent mètres sous terre où il prévoit de vivre deux mois sans repères de jour et de nuit pour aller à la rencontre de son rythme nycthéméral. » Il y a « nuit » mais encore ? « Relatif à la succession du jour et de la nuit, en ce qui concerne ses effets sur l’organisme. » Je note qu’en physiologie on dit « circadien », mot qu’Onfray emploie plus loin à plusieurs reprises (sans donner davantage d’explications)… (« Se dit des phénomènes biologiques cycliques selon une alternance de 20 à 24 heures. » Robert. Je note, incidemment, que je cède de plus en plus à la paresse et me laisse aller au dictionnaire numérique au lieu de faire pivoter mon siège pour attraper son correspondant papier derrière moi...)

 

Sublime, voir Corday (au-delà de la limite)

L’un de ses mots favoris, apparemment – il prolifère dans La religion du poignard. (J’en profite pour vérifier « sublime » : « qui est placé très haut, au premier rang ». Il y a pourtant limes, la limite (oui, avec comme premier sens « passage entre deux champs »). Mais c’est bien l’idée…

 

152 « nous… nous… » non : lui…

« […] nous rend incapables […]. » « Nous agrégeons […] » etc. Si je dis « nous sommes tous mortels », je peux l’affirmer pour tout le monde, c’est une vérité (encore que), sinon qu’ils parlent pour eux-mêmes, en l’occurrence pour lui-même : « La tyrannie de cet instant mort nous rend incapables d’inscrire notre trajectoire existentielle dans une longue durée. » Je suis désolé, mais j’en suis capable