J’ai passé pratiquement toute la journée à la saisie du journal et à la mise à jour des livres du site. C’est abrutissant. Puis je suis descendu préparer à manger. Après le repas, et puisqu’Éléonore ne semblait pas encline à regarder un DVD avec moi (il y a pourtant le choix : Bollywood, Tati, Kusturica), je me suis installé dans le salon d’hiver avec mon café et une cigarette. Mais que lire ? En bas ne restent que le Kawabata et l’Ogawa. J’ai posé les deux à côté de moi ; Ogawa s’est retrouvée sur Kawabata ; je l’ai ouvert ; le marque-pages était à la page titre de L’Annulaire (j’aurais pourtant juré ne pas avoir terminé le précédent roman – Amours en marge ?). Je l’ai entamé et, malgré les bourdes d’écriture de la traductrice, j’en ai lu cinquante pages. (Ne l’ai-je pas déjà lu ? Ce texte a comme un air de déjà-vu ; cette histoire de laboratoire de spécimen me dit quelque chose.)
13 octobre 2013