Je n’ai rien écrit depuis trois jours. Quoi dire ? Bureau, un peu de Mai (pas trop), maison (sans l’ombre de qui que ce soit d’autre que nous – pour l’instant), c’est tout. Je lis Ogawa. J’ai achevé L’Annulaire, belle histoire malheureusement entachée par l’écriture de la traductrice et ai presque achevé (je vais tâcher de le finir avant d’éteindre) Hôtel Iris. Si je n’ai pas le souvenir d’avoir lu L’Annulaire (je viens de vérifier : je l’ai et il figure dans le site), j’ai celui de posséder Hôtel Iris et de l’avoir lu ; mais sans le moindre souvenir de son contenu. Comment est-il possible que je n’aie pas gardé la moindre trace de cette histoire de sexe-amour (bondage, avec quelque chose du sadomasochisme) qui lie une adolescente à un vieillard ?... Il n’y a pas une page sans une bourde, une lourdeur, une faute de syntaxe ou de grammaire dignes d’une copie d’écolier. Ça me met hors de moi…
14 octobre 2013