Frais, sec, soleil, comme depuis quelques jours. Sosthène est en train de lire un Oates qu’il « dévore », il m’a demandé si j’en avais. « Pas en français. » Je n’avais jamais lu Oates (j’ai toujours eu un préjugé contre elle sans le moindre fondement – peut-être parce que tout le monde la sacre et la consacre), j’en ai tiré trois de la bibliothèque d’Éléonore, en ai entamé un, American Appetites. Couple d’une famille états-unienne des années quatre-vingt, j’en suis à la page quatre-vingt et commence à soupirer. C’est bien écrit (mais tous les États-uniens et toutes les États-uniennes écrivent bien, ils elles ont la technique –, sauf Dona Leon qui se prend sans doute trop pour une Vénitienne), ça se lit donc bien, mais bon, étude dans le détail, un adultère s’amorce, merci. Je l’ai provisoirement mis de côté (je lui laisse une chance) pour poursuivre le Vargas… (Mes douleurs sous-costales sont toujours là, l’après-midi, immuablement…) J’ai fait près de deux heures de cartons à l’aide de la ceinture herniaire (« lombaire », dit Emmanuelle). C’est sécurisant, et ça tient chaud...

 

7 novembre 2020