60 « qu’en dira-t-on »

Elle aime ce genre de formules qu’elle emploie sur-le-champ, sans discernement. « Pouponner : ce verbe ridicule exprimait bien faiblement le comportement de sa femme. Seule la peur du qu’en dira-t-on faisait qu’elle daignait mettre le bébé dans son berceau pour la nuit, sinon elle l’aurait gardé auprès d’elle pour dormir. » Le qu’en dira-t-on désigne le regard et l’opinion d’autrui, le « on » extérieur ; or, il ne s’agit ici que d’un comportement privé, intime ; ou il faudrait imaginer que ça finisse par se savoir à l’extérieur, mais rien n’indique que ça soit possible ; en tout état de cause, pas à ce stade du « récit » – est-ce un récit ? qu’est-ce exactement ? « Roman », est-il écrit sur la page de garde ; mais tout est roman…

 

61 DUPLO ?

p. 67, je me suis trompé. « Son frère l’embrassait et lui montrait ses nouveaux trésors : baskets, bandes dessinées, Duplo. » Le réseau me dit : « briques Lego pour enfants de moins de cinq ans… »

 

68 Fontainebleau ?

« D’abord il fallut subir les adieux de Fontainebleau entre mère et fifille […]. » Référence à Napoléon (il ne manquait plus que cela) qui aurait fait ses adieux à la Vieille Garde à Fontainebleau (ce n’est pas attesté). Mais quel rapport avec la scène en question où mère et fille sont déchirées par l’idée de la séparation, serrées l’une contre l’autre et inondées de larmes ? (Des fontaines, en somme.) (Ce que la légende ne dit pas est que tous les grognards ont fondu en larmes, et, de ce fait, Napo lui-même qui les aurait ensuite étreints un par un – ils étaient deux mille ; à raison d’une quinzaine de secondes par tête de pipe, ça lui a pris huit heures ; et tout ça en versant des larmes…)

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