Le cercle des genres, qui est aussi le cercle du temps, se parcourt à rebours : l’expérience avant l’enseignement, l’entente avant l’entendement ; de B vers A, c’est-à-dire de la masse du monde en vibrations à la cellule du dogme et du postulat.  Ainsi, quiconque issu du classique ne pourra jamais accéder à quelque autre musique que ce soit. Pas véritablement. L’enseignement gauchit, rétrécit et, en définitive, tue. L’enseignement condamne le client du Conservatoire – ou de toute cellule de genre aussi bien – à la séquestration à perpétuité dans le cocon de l’embrigadement : celui du muscle et de la prestation (voir Bartók ou Stravinsky qui désespérément s’essaient au « jazz »). (Le cercle des genres peut aussi s’admettre sous la forme suivante :

 

 

 

système à une solution B -> A, l’inverse est une gageure.)

 

Drôle de monde où la deuxième chaîne de radio nationale ne diffuse que de la musique d’un autre temps.  Rance-Musique...

   
retour