Il n’y a pas de musique gaie ou triste ; ce motif

 

 

n’est ni gai ni triste. C’est un motif. Gaieté ou tristesse ne peuvent être que celles de l’exécutant et, de là, de l’auditeur. Ainsi, Laporte voit de la douleur, de la souffrance dans Mozart. C’est la douleur et la souffrance de l’instrumentiste qu’il ressent, non celles de Mozart qui n’a que figure de notes.

 

Que se passe-t-il dans le cerveau d’une population (de la population) qui invariablement succombe, s’en remet à la glu du leurre, c’est-à-dire celui de la reproduction, de la copie, du fard et du gominé ?

 

La différence entre Satie et Bartók : Satie compose des pièces à quatre mains, Bartók pour deux pianos. Satie a le souci du rapprochement et du plaisir, Bartók celui de la distance et du marquage des clans...