(Improviser : du latin subito, ou ex tempore, produire sur-le-champ et sans préparation.)

 

Laporte écrit : « Sebök, c’est Mozart quand il le joue », alors que Sebök, c’est Sebök, et Mozart, c’est la partition. De la même manière qu’il dit : « Toute la musique, c’est Mozart », alors que la musique ça n’est pas.

 

La musique classique ne vaut que par sa partition : la partition est la musique. Aussi la musique classique ne devrait pas être jouée, mais lue, et dès lors, l’exécutant n’a pas la moindre importance et tous les instrumentistes sont bons.

 

De l’analphabétisme général en matière de musique alors qu’elle comble chaque instant de la vie du monde. Le monde qui écoute, mais sourd.

 

Je n’ai pas la moindre conscience politique, pas la moindre conscience sociale, mais je ne peux m’empêcher de penser qu’il y a une musique qui sent l’ingrédient et la soumission au pouvoir (et celui-là même de la musique n’est pas exclu), qui, même à son corps défendant, a le souci du clan...