Notes pour une musique 1
(via R. Laporte)
- Extraits -
où s’anéantisse l’objet. »
(Élie Faure)
« La musique n’est pas un langage
car elle ne dit rien
et ne s’adresse à personne. »
(Hervé Gadras)
J’ai appris (je l’ai appris), dès
mes premiers mois de pratique, que l’improvisation était une confrontation avec
l’inconnu, c’est-à-dire l’abandon de la maîtrise pour la soumission et la
rémission au hasard. L’improvisation, c’est l’aléatoire. C’est dire et penser :
où est la musique lorsqu’il n’y a pas les signes et les grilles, quand il n’y a
plus l’instrument et moi ? Quelle sera la musique de ma confrontation sonore
avec l’aléatoire, le fortuit ? Plus tard, j’ai appris (on me l’a appris) qu’il
existait des lieux d’enseignement où se réunissaient des classes
d’improvisation, de la même manière que se réunissaient des classes de
composition. Des classes avec des grilles.
1 paru dans le numéro « Les Métamorphoses de Syrinx » de la revue La Porte, aux éditions ÉVADNÉ