Peut-être lié à l’image
d’adolescente prolongée que j’ai d’elle, s’est immédiatement imposé à moi,
lorsque j’ai posé le regard sur le titre, le « tube » musical ; de là, la vision
d’un roman moderne et branché ; ce qui, à l’heure où j’ai parcouru une dizaine
de pages, n’est pas… (Une singulière tendresse pour elle point en moi…) De
l’influence de la connaissance que j’ai d’un auteur sur la lecture que je ferai
de l’un de ses livres (de là, parfois, et malheureusement, l’indulgence) :
l’autre soir, j’ai appris l’anorexie, la Belgique, l’effacement du monde ;
aujourd’hui, je lis que le tube était belge et que le tube était elle. Aurais-je
dû voir cette émission ou non ? (De la même façon pour
Y aura-t-il de la neige à Noël ?
dont j’avais tant entendu parler ; je l’ai vu il y a deux jours, et il me laisse
très perplexe ; aurais-je dû en entendre parler auparavant ? On ne m’enlèvera
pas de l’idée – nul ne cherche à le faire, du reste – que, sorti du parcours, on
doit aborder une œuvre vierge ; ou aborder vierge une œuvre – ou, comme je
pensais l’écrire auparavant : sortie du parcours, une œuvre s’aborde vierge.