Au retour de chez ma mère, j’ai achevé Mercure qui me laisse dans une égale perplexité. Comme je le disais à Éléonore : « She’s crazy. » C’est un fait qu’elle est folle, et, d’une certaine manière, c’est réjouissant. Ce texte, entre le conte et le récit initiatique ou la tragédie grecque revisitée, est déconcertant ; d’autant qu’elle propose une seconde fin. Elle explique en quoi deux fins se sont imposées, une heureuse et l’autre dramatique. Elle choisit en définitive la première, mais, après une note explicative, propose la seconde qui, selon elle, entre dans une logique implacable qu’exige le destin de ses personnages. Ai-je déjà lu quelque chose de plus échevelé et de plus illogique ? Quelle est donc sa logique ? (Ai-je déjà dit qu’il y avait du Jean-Stéphane chez elle ?...)