Après le repas, j’ai entamé Les bébés. Ma première impression est que c’est nettement mieux traduit que les précédents, ou pour le moins mieux écrit, d’où une discussion avec Éléonore au sujet de la traduction, de la qualité et du soin qu’on lui apporte, à mon sens forcément liées à la qualité du texte d’origine (j’en sais quelque chose). Il me semble difficile qu’un traducteur se passionne pour un texte comme À l’ouest, d’où la lourdeur de son travail. « Mais il y a le temps aussi. La qualité est aussi fonction du temps qui lui est donné pour faire sa traduction. » Un traducteur consciencieux et rigoureux, qui fait de la traduction son gagne-pain, doit-il accepter un bon texte s’il sait qu'il n'est pas en mesure de le traduire correctement faute de temps ?…

24 juin 2004