J’étais avec Murakami lorsque le téléphone a sonné. C’était Fanny qui m’annonçait la mort du marronnier de la Renaissance, celui qui, parti d’un marron (c’est bien le moins), avait poussé dans un pot sur le mur de la cour de chez Leleux, avait fini par y atteindre trois mètres avant que Léo le transplante dans le jardin de la Renaissance il y a dix ans ; il y a atteint près de dix mètres, était magnifique. Le typhon attendu et redouté à Kobe a finalement dévié sa route pour venir en traître assassiner l’arbre préféré de Léo...

25 juin 2004

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