Dans cette curieuse édition sans nom, ou peu s’en faut, nommée (mais est-ce un nom ?) Classiques français. Copyright : BOOKKING INTERNATIONAL, PARIS (le doublement du K est-il volontaire ?), impression « dans la CEE ». C’est tout… Outre les (des ?) poésies, je trouve diverses choses dont Anecdotes ou poèmes, Quelques médaillons, La Musique et les lettres... J’avais lu les poésies il y a quelques mois de cela. J’y découvrais Mallarmé dont je n’avais jamais lu la moindre ligne auparavant, puis je l’avais entreposé dans mon vestiaire jusqu’à hier où j’ai décidé d’en poursuivre et si possible d’en achever la lecture. Je ne l’ai pas achevée. Notes...

118 :
« Conseille, ô mon rêve, que faire ? »
Ça date de la première lecture.
Pourquoi ai-je relevé ce vers ?
Puis :

Systématisme : lassitude : ronron : c’est une belle boucle, mais une boucle quand même. En parcourant ces lignes, je me dis que personne, adolescent, aujourd’hui, lycéen de surcroît, ne serait suffisamment incapable pour ne pas, jeu d’esprit ou fièvre réelle, dans tel débordement du verbe, et emportement, s’abandonner. C’est dire que le cocotier secoué d’un temps n’est plus désormais qu’une bille dans le parcours aventureux et tumultueux d’une machine égarée (c’est la bille qui s’égare).

18 septembre 1997