La première chose que j’ai faite, c’est de
regarder les images. Une bonne partie m’est inconnue. La seconde, c’est de
maudire l’éditeur pour avoir conçu une reliure trop rigide qui empêche une bonne
ouverture et défigure toutes les photos en double page, dont une très belle de
Proust sur le yacht des Mirabaud (connaissais-tu cet aspect de Marcel avec cette
longue et épaisse moustache et cet air incroyablement vieilli, comme sur la
photo qui introduit le dossier dans le M.L. ?). Je ne comprendrai jamais
comment l’on peut casser une photographie…
24 mars
1990 (dans une lettre à Marcel)