p. 98 :
« Lorsque Henry Miller m'écrira, en 1975 :
je ne doute pas que vous soyez un " auteur
" , aura-t-il,
comme mon père, pressenti le
succès international de mon best-seller sur
Nostradamus ? »
Que dire ?
Miller comme un prétexte
voir la photo de la couverture et celles
intérieures , Miller aux propos (fragments de lettres
qui seront toute sa participation à ces
« entretiens » qui n'existent que dans la fièvre
racoleuse de l'auteur) à l'étonnante banalité (mon étonnement
eu égard aux souvenirs qui me restent des lectures de ses livres
il y a vingt ans de cela, mais qu'en serait-il
aujourd'hui ?). Les diverses bondieuseries et autres appels
plats à l'humanité et à la vérité n'arrangent rien à
l'affaire et ne donnent en rien la réponse que j'attendais à la
question : à quoi sert la prophétie ?... Et qui est
prophète si l'auteur lui-même se désigne comme tel ?
p. 110 :
« Mais pourquoi donc n'écoute-t-on pas ces prophètes de
malheur que sont Miller,
mon père et moi-même à travers
Nostradamus ou Jacques Hutzinger et Pierre Doublet ? »