Notes :

p. 34 :
« [...] les cathédrales étaient construites avec un seul clocher lorsqu'elles étaient dédiées à un saint et avec deux clochers lorsqu'elles étaient dédiées à la Vierge Marie, cela représentant, sans doute, une réminiscence des deux colonnes du temple de Salomon, Yakin et Boaz, telles qu'elles sont évoquées dans la Bible. » La version de Gabriel serait plutôt la queue de Gabriel et les deux jambes de Marie... Fontbrune l'agréerait-il ?

p. 39 :
Miller dit : « Vous voyez, là où il y a l'eau et la lumière, il y a la
VIE. » Fontbrune commente : « Ce genre de réflexions était une constante dans les découvertes de Miller : à partir de petites choses apparemment anodines, il tirait de grandes lois de la vie et de la nature. » C'est en effet époustouflant...

p. 57 :
extrait d'une lettre de Miller à Fontbrune père : « Je dois ajouter que je suis très mauvais en histoire, que je m'intéresse, pour ainsi dire, qu'à la philosophie de l'histoire. Je m'intéresse même davantage à la “ fin de l'histoire ” qui est pour moi synonyme du commencement de la vraie vie de l'homme sur terre [...]. »
C'est moi qui souligne. Qu'est-ce que cela signifie ?
(à ajouter que la majuscule à histoire serait pour le moins souhaitable)

p. 81 :
la chute de la Monarchie prédite deux siècles auparavant. Message crypté par crainte de la persécution. À quoi peut bien servir une prophétie illisible ? Et à quoi celle-ci en particulier, eût-elle été lisible, sert-elle ?

p. 91 :
la solitude de Nostradamus :
« Assis de nuit secret étude/ Seul reposé sur la selle d'airain/
Flamme exiguë sortant de solitude/ Fait proférer qu'il n'est à croire vain. »
Qui inspire à Fontbrune cette magistrale réflexion : « Pour que Nostradamus fasse cette confidence sur son travail solitaire, fallut-il qu'il “ voie ” que certains de ses interprètes lui attribueraient une appartenance à telle ou telle secte ou chapelle ? »

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