Je me demandais lequel de ces deux exemplaires j’allais utiliser pour la lecture de Moby Dick. J’hésitais entre l'attrait du livre ancien et le confort de la modernité. Je n’ai à présent plus la moindre hésitation : le premier, de deux cent quarante-sept pages, et dont l’édition semble être destinée aux enfants (voir l’illustration de la jaquette et celle intérieure), est expurgée. La seconde, de chez Könemann, augmentée de notes et de divers explicatifs, fait en effet six cent dix-sept pages. C’est, du reste, la différence du nombre de pages qui m’a incité à vérifier. Je conserverai néanmoins le premier qui a cette particularité de porter des croquignols savoureux et singuliers de la main d’un précédent lecteur, de toute évidence un enfant...
30 septembre 2006