
Je reviens un peu sur ce que j'ai écrit hier. Il
est vrai que la première partie, qui concerne directement sa vie jusqu'à son
premier film, est très mal écrite. Cela change par la suite. L'écriture,
neutre, se fait oublier. Mais rien de bien intéressant se dégage ; les propos
restent un peu ordinaires, réflexions un peu convenues et attendues sur le cinéma ; ce qui, par contre, en a
davantage – et peut-être n'y a-t-il que cela de véritablement
intéressant, et instructif, et je sais l'attrait que Malle a pour le
documentaire –, ce sont les notes de voyage qui constituent la seconde partie, les premières au
sujet de l'Algérie durant la guerre, les secondes l'Inde où il a passé quatre
mois pour y filmer, images qui deviendront L'Inde fantôme, puis Calcutta
que j'ai vu et possède. Je n'ai pas tout à fait fini...