Achevé. Quelques notes…

p. 142 à propos de la croyance religieuse en Inde :

« Finalement, c'est ce que j'ai toujours pensé : ceux qui croient sont de petits veinards ! Tout s'explique, se ramène à des données simples, invérifiables, mais qu'on justifie par une sorte d'intuition. Pour les autres, dont je suis, quel poids sur les épaules, quelle angoisse que cette liberté à chaque minute de se faire ou de se défaire. »

 

p. 151 les Todas, cette population de huit cents personnes qui remonte à la nuit des temps et vit selon un mode social idéal…

À propos de l'Inde, ses notes, réflexions me laissent encore interdit, songeur et rêveur, bien que j'aie vu le film, étrange monde qui l'a extrêmement frappé, et qui me frappe à mon tour…

 

p. 153 les Juifs de Cochin :

« Il y a aussi des Juifs en Inde. À Cochin. Pas beaucoup, une centaine, rassemblés autour de leur synagogue. “ L'Inde est le seul pays au monde qui n'ait jamais persécuté les Juifs, ” dit Simon Koder, le chef de la communauté. Ils ont quelque chose d'un peu dégénéré, de maladif. Dans ce pays où toutes les races se sont mélangées, la pureté du sang jalousement préservée par cette communauté minuscule débouche sur la stérilité. »

 

1968, il revient en France, en mai, juste au commencement des événements… Écrit de 1975 à 1978 ; le dernier film mentionné est Pretty baby, je n'en connaissais même pas l'existence…

 

24 octobre 2000