« Je me suis tout à coup rendu compte que l'univers n'est rien d'autre que de la lumière, de la lumière, de la lumière ! Et même davantage : en vérité, il n'y a ni lumière ni ténèbres ! Dans ce grand vide – l'espace – dans lequel tout flotte, se trouve une énergie sans nom qui tour à tour est lumière, mouvement, chaleur, etc., toute chose que nous sommes capables de fabriquer, ou de nommer, ou d'utiliser, une fois que nous l'avons saisie. Le monde que nous possédons, quel qu'il puisse être, représente le maximum de notre pénétration de ce vide infini – qui, encore une fois, n'est pas la vacuité, mais son exact opposé. Comme si – et en vérité c'est ainsi – la seule réalité était celle que nous créons par la compréhension. Par le désir, pourrais-je dire. Le désir est la chose primordiale – le souffle qui remue les eaux des profondeurs. Toute l'architecture de l'univers est gouvernée par le désir qui aboutit par la réalisation de sa conténité. »