J’ai achevé Le mouton sauvage, au lit. J’aime Murakami, même avec ses maladresses, ses défauts ; du moins ce Murakami-là qui joue avec les limites de la réalité, mêle le détail d’un quotidien à de la substance abstraite (à mon sens, ce n’est pas le « fantastique » dont parle la quatrième de couverture). Comme je le disais à Sosthène hier : « Ça me ressemble. » C’est vrai que j’y trouve quelque chose de moi, de ce que je pourrais être amené à écrire, ou de ce que j’ai déjà écrit sous une autre forme que celle du roman...

 

22 mars 2005