Il était minuit passé lorsque j’ai déposé Mercedes à son garage. Je suis aussitôt monté, pensais lire le journal au lit et faire quelques sudoku. Sur le second bureau où je les ai posés avec ma dernière cigarette, se trouvait également Kafka sur le rivage rapporté la veille de chez Ulysse. Je l’ai attrapé, en ai lu la première page, me suis assis, l’ai poursuivi en achevant ma cigarette, puis l’ai emmené au lit. Je l’ai poursuivi ce midi après le petit déjeuner dans le sofa noir contre la fenêtre pour profiter du soleil. Je vais le retrouver ce soir. Inutile de dire que je suis déjà emballé (et il semble que l’écriture est beaucoup plus soignée que dans les précédents ; Corinne Atlan y a peut-être porté davantage d’intérêt et d’attention – je pensais du reste que c’était Sylvain qui l’avait traduit)...

 

17 janvier 2008