Avec Samuel, nous avons parlé du travail, de la notion de travail, de ce qu’il pourrait faire. En outre, il commence à prendre conscience des réalités de la vie entre collègues, entre collègues et patrons : jalousies, récriminations, délations, cafardages ; classique. « Tu crois que c’est comme ça ailleurs ? » J’ai fait la vaisselle, il est monté dans sa chambre ; puis j’ai préparé mon café, ma cigarette et me suis installé avec Murakami. Vers dix heures, il a passé la tête par la porte du séjour. « Je vais à Lys, tu diras bonjour à ma mère de ma part. » Il m’a laissé avec Murakami que je n’ai consenti à lâcher que vers minuit lorsque la pluie a commencé à tomber. Puis j’ai pensé que je devais encore préparer le disque à déposer sur ton bureau...

19 août 2004