J’achève Ballade de l’impossible ; à une trentaine de pages de la fin, je suis toujours aussi perplexe. Murakami est tout de même un drôle d’animal qui peut écrire L’oiseau à ressort et Danse et cette sorte de récit autobiographique pas très éloigné d’un récit de collégien. C’est du reste de ces années-là qu’il s’agit. Je suis incapable de dire s’il s’agit d’un mauvais style ou non, d’épure, d’une simplicité poussée à l’extrême. D’un autre côté, tous ces livres, ou pour le moins ceux lus de lui, se déroulent au gré des détails précis du quotidien. L’ordinaire : voilà qui pourrait être un point commun aux auteurs que je découvre depuis quelques mois ; le souci du détail de l’ordinaire. Ozu me vient évidemment à l’esprit… Reste toujours le problème de la traduction. J’ai envie de demander à Yuki de remettre à Osamu un exemplaire du livre original...
12 novembre 2004