C’est curieux : ce texte est d’une banalité confondante et parvenu à une vingtaine de pages de la fin, je ne parviens plus à le lâcher, alors qu’à maintes reprises, j’avais eu l’envie de le faire ; je ne l’avais pas fait par amitié (pour Léo qui m’avait parlé en bien de Corinne Atlan), puis par curiosité : où cela allait-il mener, où était l’intérêt de ce livre encensé par la quatrième de couverture (lourdement, du reste ; sans compter la grossière erreur de syntaxe) ? Que signifiait cette histoire ordinaire à l’écriture (traduction ?) convenue et maladroite, à ce point que j’aurais pu croire (j’ai vérifié les dates) à un texte de prime jeunesse (non, il avait quarante-deux ans à sa sortie) ? Le parallèle avec Olivette est d’une certaine manière évident, mais ce n’est pas suffisant pour expliquer, malgré tout, cet attachement (mais je mens, car c’est aux trois-quarts du texte que je me suis vraiment attaché à cet aspect ; jusqu’alors, seules la perplexité et la curiosité m’avaient guidé). J’entame les dix dernières pages…