Éléonore est dans les étages avec un ou deux « students », ça m’a contraint à me lever tôt et d’aller vite prendre mon petit déjeuner avant de revenir me « terrer » dans mon bureau où, à la douce chaleur de mon petit chauffage d’appoint et bien calé dans mon fauteuil, j’ai lu « Le Forestier », bien à son image, fantasme et rêve mêlés pour une sorte de jus de fantastique (?) qui, du reste, m’a valu un semblant d'émoustillement, la prise d’une vierge inconnue sur le lit de mousse d'un sous-bois ne pouvant avoir d’autre effet, quoi qu’on en dise et même si l’on veut s’en défendre (mais je ne veux pas m’en défendre). Le tout avec cette préciosité malicieuse qui tout à la fois me ravit et m’agace. J’aime bien Mandiargues…
20 février 2006