Mc Ewan p. 21 : une réflexion qui rejoint celle que je viens de noter. D'où : le
monde du rêve et de la fiction pure sera toujours préférable à celui qui est la
transcription fidèle de la vie courante, car ce type de monde – romanesque ou
cinématographique – en révèle toute la facticité, toute la dérision, toute la
vanité (mais dans le fond, c'est peut-être un bien ?). Toute l'horreur...
p. 43, à propos de la pensée sur
le langage : « It is clearly not true that without language there is no thought.
I possessed a thought, a feeling, a sensation, and I was looking for its word. »
« De toute évidence, il est faux que sans langage, il n’y a pas de pensée :
j’avais une pensée, un sentiment, une sensation et je cherchais son mot. » Il se
trompe car il parle (écrit, pense, raisonne) en être de langage
(ou bien possède très peu de vocabulaire ?)...
14 juillet 1998