La cigarette après l'amour. J'y pensais tout à l'heure dans la salle de bains.
Lors de notre dernier cours grec/latin, nous parlions du tabac, je parlais de
mon intention d'arrêter. Apollos, qui a cessé complètement il y a quelques
années, parlait des quelques « bonnes » cigarettes de la journée, comme celle
d'après l'amour. J'ai dit que je n'avais jamais ressenti ce besoin. J'aurais pu
ajouter : « C'est trop cinématographique. » C'est ce que je me suis dit dans la
salle de bains : c'est trop cinématographique. De là, cette réflexion : abolir
les innombrables faits, gestes et paroles de la vie quotidienne qui alimentent
le roman et le film depuis des décennies. Les abolir pour les remplacer par
d'autres qui dans quelques années alimenteront le roman et le film...