Le 26 février 1936 , un officier rentre chez lui, décide de se donner la mort, son épouse de l’accompagner. Ce sont les dernières heures dans le détail. Histoire d’amour aussi, singulière, presque inconcevable pour un œil qui ne soit pas asiatique. J’étais au lit lorsque le lieutenant s’enfonce le sabre dans le ventre, lorsqu’il peine à couper latéralement ses propres intestins. J’ai décidé à ce moment-là de fermer le livre, d’éteindre et de remettre la suite au lendemain. Je ne pense pas être suffisamment sensible pour que de telles images puissent perturber mon sommeil, me hanter ; ou plutôt : je ne pense pas que ma sensibilité puisse être suffisamment meuble pour que de telles images la marquent durablement. Je pense à l’instant à Histoire de l’œil et American Psycho dont certaines images me sont restées longtemps en mémoire sans qu’elles me perturbent véritablement (quoique j’aie sauté un passage du second)...