Je ne me suis pas couché de suite. Ai lu quelques
pages d’American Psycho dont Éléonore m’a donné un
double il y a deux jours, livre qu’elle qualifie de « hard » à
ce point qu’elle a dû sauter des pages pour quelques passages. « It’s
really hard. » « What do you mean ? » « It’s Sade. »
« Sad ? » Ce n’était
pas volontaire de ma part. « No : Sade. Do you like
Sade ? » Est-ce que j’aime Sade ? Tout ce que j’ai
lu de lui consiste en quelques brefs textes sans grande portée et sans rapport
aucun avec la phase sulfureuse, Justine et autres, à laquelle,
jusqu’à aujourd’hui, je me suis refusé à m’attacher. « Have you
ever read Ellis ? » « I think so. » Il me semblait bien. J’ai vérifié. Oui, il s’agit de Zombies
en français, cadeau que m’avait fait James et qui, autant que je
m’en souvienne, peut être qualifié de « hard » ; mais
certainement pas de sadien. Quoi qu’il en soit, ma curiosité a été piquée
et je l’ai accepté et entamé aussitôt…