Entamé à Venise. Je l’ai acheté parce qu’il
est joli, parce qu’il est en italien, parce qu’il s’agit
d’un journal, parce que ce journal est contemporain de celui de Pepys. Ceci étant dit, les faits liés à cette période
de l’histoire de France (Louis XIV) ne m’intéressent pas particulièrement, d’autant qu’il ne
s’agit pas d’un journal intime, mais d’un journal de bord
constitué de lettres envoyées à Cosimo de Medicis, fils du grand-duc
Ferdinand II. C’est dire que la langue est propre et le style celui d’un
rapport, d’un témoignage ; ou plutôt d’un compte-rendu
journalistique… L’accès à la langue n’est pas toujours aisé,
mais il y a beaucoup de notes liées aux formes ou mots disparus. Cela me fait
penser à Casanova et à l’un de ses livres qu’Éléonore
avait trouvé dans la même librairie et m’avait présenté, triomphante ;
mais que j’ai dû lui refuser, car, chose qu’elle ignorait, ce livre
(dont le titre m’échappe sur l’instant) avait été rédigé en
français. Or, il y a une demi-heure, je lisais dans le magazine
L’Histoire, à la page 48 :
4 janvier 2002