
Notes :
la singulière beauté du
chapeau de Â
349 :
CONRAD…
C’est une œuvre de fiction, du
moins tout porte à le croire. Des événements réels sont mentionnés, certains
personnages, politiques ou autres, sans doute aussi. Malgré tout, je m’étais
posé la question de l’existence réelle des protagonistes (d’où ma lecture de la
quatrième de couverture), et me la suis d’autant plus posée au moment où est
apparu le nom de Josef Korzeniowski, dit Joseph Conrad, auquel l’un des
personnages, Lorenzo Daza, aurait servi d’intermédiaire dans un « obscur trafic
d’armes ». Et Marquez ajoute : « Korzeniowski, célèbre par la suite dans le
monde entier sous le nom de Joseph Conrad, entra on ne sait comment en contact
avec Lorenzo Daza, lequel lui acheta son chargement d’armes pour le compte du
gouvernement, factures et reçus en règle, et paya en lingots d’or. »
Que dois-je en penser d’autant que j’ai lu une
biographie de Conrad – quoique pas jusqu’au bout – et je n’ai pas le moindre
souvenir de ses activités de trafiquant d’armes…
19 octobre
2001