J’ai achevé Baldassare au lit, les deux dernières pages que je m’étais réservées avant d’éteindre. Baldassare fait partie des personnages que l’on a du mal à quitter ; ces cinq cents pages auraient pu en faire le double sans problème. Ce matin, j’ai été un peu peiné de ne plus le retrouver avec ma première cigarette... Je n’ai rien trouvé au sujet d’un certain Baldassare Embriaco ; c’est un personnage de fiction ; tout le roman est une invention (il lui a fallu six ans pour l’écrire à l’aide de deux cents ouvrages). Il me semblait pourtant que Maalouf s’attachait à des personnages authentiques dont il racontait l’histoire sous une forme romancée…