Je viens d’achever L’amour aux temps du choléra et, dans la foulée, j’ai voulu entamer Cent ans de solitude ; rester dans le ton, dans la luxuriance d’un climat, d’une écriture. Je ne l’ai pas trouvé. Je dis bien : je ne l’ai pas trouvé. C’est-à-dire qu’il a disparu. Mon exemplaire de Cent ans de solitude que j’avais pourtant préparé, qui se trouvait près de la souffrance, a disparu. Je n’arrive pas à le croire…
19 octobre
2001