Je me trouve dans la voiture d’Éléonore, place
passager, sur le parking de Floralux où je me suis laissé bêtement entraîner.
Mais du moins, j’ai pu effectuer l’avant-dernière lecture du
premier numéro de Rok que j’ai achevé d’imprimer avant que
nous partions. Éléonore l’avait emporté pour elle, et c’est du reste
à elle qu’il était destiné, mais elle a tenu à prendre sa voiture et de
surcroît le volant, et je me suis demandé comment elle comptait faire les deux
à la fois, lire et conduire. Puisque ça lui était impossible et que le texte
était là, je me suis mis à le lire, sans lunettes, ça m’a assez étonné,
comme je m’étonne de pouvoir écrire ces lignes sans leur aide, alors que
depuis quelque temps je remarque une accoutumance et donc une baisse de ma vue
« à l’œil nu » ; ici, c’est l’inverse, et
il en est de même pour le Loach qu’après Rok, j’ai repris et
que je parcours sans gêne aucune…