Achevé. Malheureusement, ça ne s'arrête pas là. Il faudra donc que j’attende l'occasion de retomber sur un lot de Petite illustration pour en connaître la suite. Malheureusement, car, quoi que je puisse dire et penser de Loti, tout cela recèle un indéniable charme, lié au journal, à l'exotisme du voyage, lié, malgré tout, à son écriture, en l'occurrence attachante. Dommage qu'il y ait ces lettres, encore que je lise celles de la fameuse Oirda, la « vieille amie des bonnes façons ». Au fait, l'origine de cette correspondante énigmatique que je trouve à la page 6 du premier fascicule : « Chose étrange, le seul mot d'amitié qu'on m'ait dit ce 31 décembre m'est venu d'une inconnue qui signe “ Oirda ” (la rose) et qui prend vraiment place dans mon imagination. Elle m'envoyait, avec sa lettre, une petite médaille de saint Georges qu'elle me priait de porter comme un talisman. Et j'ai passé cette dernière soirée de l'année à écrire à cette inconnue... » Note de bas de page : Cette amie, encore inconnue, était Mme Blanche Lee Childe à qui Pierre Loti devait, en 1885, dédier son livre Propos d'exil