L'un des rares, sinon le seul, originaux anglais que je possède ; et qui plus est des années trente... J'avais déjà lu d'elle La Traversée des apparences (sans me déplaire, il ne m'a pas laissé un souvenir impérissable – mais je crois bien qu'il s'agissait de son tout premier). Par contre ici, j'exulte. Style brillant, écriture tendue, tenue, qui bien souvent me rappelle Faulkner où il y a cette espèce de tension terrible, comme une corde tirée à son maximum, mais que l'on tire encore sans que jamais elle ne rompe tout en menaçant à chaque instant de le faire... J'attends avec impatience de le reprendre demain...
30 mai 1990